07/11/2022 : L'accord NAO 2022 signé par l'UNSA
Malgré un désaccord profond avec la direction sur la gestion des augmentations de salaires, nous avons décidé de signer l'accord d'entreprise, avec quelques avancées sur d'autres leviers de rémunération.
La direction applique une augmentation générale des salaires de base du personnel ouvrier, employé et agent de maîtrise par Décision Unilatérale de l'Employeur (DUE).
Rémunération
Salariés non-cadres
Concernant le salaire de base, la direction octroie une augmentation générale des salaires de base du personnel ouvrier, employé et agent de maîtrise de 2,5% au 1er janvier 2022, de 0,4% au 1er avril 2022 et de 3% au 1er août 2022 par Décision Unilatérale de l'Employeur (DUE). Ces augmentations sont celles qui ont été consenties par le SNAD, rien de plus. Malgré des profits records, les sociétés du groupe VEOLIA ne répondent pas présent sur le terrain social.
Revalorisations de salaire déjà appliquée sur le salaire de base (point SNAD) mais aussi sur le complément de salaire pour celles et ceux qui en bénéficie, rétroactif.
Salariés cadres
En août 2022, le groupe VEOLIA annonce une mesure "Pouvoir d'Achat" concernant le personnel cadre, et applique par Décision Unilatérale de l'Employeur le dispositif de revalorisation ci-dessous.
Les salaires de base des salariés cadres dont la rémunération de base annuelle brute (salaire de base + 13ème mois équivalent temps plein) est inférieure à 35000 euros seront augmentés de 3%;
Les salaires de base des salariés cadres dont la rémunération de base annuelle brute (salaire de base + 13ème mois équivalent temps plein) est comprise entre 35000 euros et 50000 euros seront augmentés de 2%;
Aucune revalorisation pour les salariés cadres dont la rémunération de base annuelle brute (salaire de base + 13ème mois équivalent temps plein) est supérieure à 50000 euros.
Les salaires de référence ci-dessus s’entendent sur une base temps plein.
Les autres sujets sur lesquels nous avons obtenus des avancés:
Mutuelle
Revalorisation de 46 € à 49€ rétroactif au 1er juillet 2022 pour le régime non cadre.
La population cadre, ayant son propre régime, n’est pas concernée par cette augmentation.
Tickets restaurant
Le montant des tickets restaurant passe à 9,20€ avec une part patronale de 5,52€ et une part salariale de 3,68€.
Indemnité de transport
L’indemnité de transport mensuelle passe à 16€ net avec un effet rétroactif au 1er janvier 2022. Cette indemnité est versée à tous les salariés à l’exception de ceux qui bénéficient de la prise en charge des frais de transport collectif, d’un avantage en nature lié à un véhicule de fonction ou de service, ou encore de l’indemnité vélo.
Revalorisation du budget des Oeuvres Sociales du Comité Social et Économique
Avec effet rétroactif au 1er janvier 2022, le budget du CSE passe de 0,8 à 1% de la masse salariale brute annuelle de l’année en cours.
A ceci vient s'ajouter une dotation exceptionnelle versée au titre de l’année 2022 pour un montant de 20000€.
Modulation du temps de travail
Les salariés affectés au centre de tri de La Millière ne seront plus concernés par la modulation du temps de travail. A compter du 1er novembre 2022, les heures supplémentaires seront payées au mois selon les majorations prévues par le code du travail.
Subrogation pour les non cadres en cas d’arrêt de travail
Mise en place de la subrogation pour tout arrêt de travail pour les non-cadres qui ont au moins un an d’ancienneté dans le Groupe. Chaque salarié devra transmettre ses arrêts de travail à l’employeur et à la CPAM pour le maintient du salaire par l'employeur.
Voici en résumé l'ensemble des éléments de l'accord signé par l'UNSA ONYX MEDITERRANEE. N'hésitez pas à revenir vers vos élus UNSA pour plus de renseignements.
05/08/2022 : La valeur du point SNAD enfin revue à la hausse
L'avenant n°72 signé le 16 Mars 2022 par les partenaires sociaux, prévoyait la revalorisation des salaires minima conventionnels pour l'année 2022, et la valeur du point était alors fixée à 16,25 € à partir du 1er avril 2022.
Or, depuis le 1er Mai 2022 et l'annonce par le gouvernement de l'augmentation du SMIC à 1645,58€ bruts mensuel, le salaire minimal conventionnel de la branche devenait inférieur à minimum légal. Il était urgent de réagir!
Depuis le 1er Août 2022, La valeur du point fixée à 16,81€
Indemnité de salissure : 36,21€
Panier de jour : 5,21€
Panier de nuit: 10,09€
Ticket restaurant 9,00€
Prime transport 5,00€
Ci-dessous un tableau de simulation de rémunération sur le salaire de base conventionnel. Cliquez sur l'onglet correspondant à votre coefficient pour suivre l'évolution de votre rémunération en 2022.
03/05/2022 : La valeur du point SNAD en dessous du SMIC !
Depuis le 1er Mai 2022, la valeur mensuelle brut du SMIC est passée à 1645,58€.
Malgré 2 revalorisations, au 1er janvier puis au 1er avril 2022, nous nous trouvons dans une situation intolérable. La valeur du point SNAD se retrouve à ce jour en dessous du SMIC. Il est urgent que la branche se rassemble et reconsidère nos métiers et la grille des salaires.
La valeur du point a été fixée à 16,25€ à partir du 1er janvier, puis à 16,32€ à partir du 1er avril 2022.
Pour un salarié au coefficient 100, le salaire mensuel brut est donc de 1632€, soit 13,58€ en dessous le SMIC.
L'inflation sur les énergies et sur les denrées alimentaires nécessite que de nouvelles discussions soient ouvertes.
L'UNSA s'engage à représenter les salariés sur le thème du pouvoir d'achat.
24/01/2022 : Préavis de grève chez Onyx Méditerranée
Le 24 janvier 2022, la CFDT ONYX MEDITERRANEE BDR a déposé auprès de la direction, un préavis de grève à compter du 31/01/2022.
Les revendications portent essentiellement sur des augmentations de salaire et concernent uniquement les salariés du 1er collège. (revalorisation, primes, reclassements, etc...)
L'UNSA trouve cette démarche cavalière et en décalage avec l'agenda social, car les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) n'ont pas été lancées au titre de l'année 2022. Nous pensons qu'il est nécessaire d'attendre la publication des comptes de résultats de l'exercice 2021 pour lancer les négociations.
Il semblerait à ce jour que la direction de l'entreprise cède à la menace que représente ce préavis de grève et souhaite anticiper l'ouverture des NAO. L'UNSA ONYX MEDITERRANEE n'y est absolument pas favorable !
Même si certaines revendications du préavis de grève sont proches de ce que l'UNSA ONYX MEDITERRANEE envisage de demander aux NAO 2022, nous ne sommes à ce jour pas solidaires de ce mouvement de grève et de la façon dont il a été déposé.
23/11/2021 : Revalorisation du point SNAD
L'avenant n°71 a déjà été signé par les partenaires sociaux, et il prévoit la revalorisation des salaires minima conventionnels pour l'année 2021.
Au terme des réunions de négociations, les partenaires sociaux se sont entendus sur le relèvement de la valeur du point "SNAD". La valeur du point fixée à 16,25 € à partir du 1er janvier 2022.
Cet avenant prévoit aussi la revalorisation des indemnités de panier.
Panier de jour : 5,04€
Panier de nuit: 9,75€
30/09/2021 : Ca commence à faire beaucoup
Encore une perte de marché sur des activités de gestion de déchetteries Communautaires pour ONYX MEDITERRANEE dans les Bouches-du-Rhône.
Nous avons eu confirmation le vendredi 17/09/2021, que la Métropole Aix-Marseille-Provence avait rendu sa décision de ne pas retenir ONYX MEDITERRANEE pour les gestions de déchetteries communautaires. C'est SUEZ qui a été retenu, pour une durée de 6 ans.
Cette mauvaise nouvelle vient compléter la longue liste commencée il y a déjà quelques semaines.
Plus d'informations à venir...
27/08/2021 : L'accord NAO 2021 signé par l'UNSA
Comme pressenti dans notre article du 12/08/2021, l'accord NAO 2021 a bien été signé par l'UNSA ONYX MEDITERRANEE.
Même si certaines ou certains n'y trouveront qu'une avancée mineure, il n'en demeure pas moins qu'il y a des avancés.
Tout d'abord concernant le champ d'application de l'accord, qui pour la première fois concerne l'ensemble des salariés de l'entreprise, y compris les cadres, même si l'ensemble des aspects touchant à la rémunération ou encore à la mutuelle des cadres sont exclus.
Revalorisation de salaire de 1,1% déjà appliquée depuis le 1er janvier 2021 sur le salaire de base (point SNAD) mais aussi sur le complément de salaire pour celles et ceux qui en bénéficie, rétroactif au 1er janvier (cas de reprise de personnel notamment) et payable certainement en octobre 2021.
La mutuelle des non-cadres est ainsi revalorisée de 2 euros par mois, passant ainsi à une contribution patronale de 46 euros, appliquée rétroactivement au 1er janvier 2021.
Concernant la prime d’ancienneté des salariés non-cadres, la convention collective des activités du déchet, limite à 16% du salaire conventionnel le montant de la prime. Avec cet accord d'entreprise, les salariés bénéficiant d'une ancienneté supérieure à 25 pourront bénéficier de :
17% après 25 ans de présence dans l’entreprise;
19% après 30 ans de présence dans l’entreprise;
20% après 35 ans de présence dans l’entreprise.
Revalorisation de 4,55% de la prime qualité, pour les salariés éligibles :
148€ bruts par mois pour les chauffeurs;
125€ bruts par mois pour les conducteurs d’engins;
90€ bruts par mois pour les autres emplois ouvriers.
Ces dispositions entreront en vigueur au 1er juillet 2021.
Possibilité d'obtenir un bonus complémentaire pour les salariés qui obtiennent 100% de leur prime de qualité toute l’année N, par attribution d'une prime exceptionnelle.
Indemnité salissure porté à 36,21€ bruts pour l'ensemble des salariés qui effectuent un travail à caractère salissant en raison du contact direct avec les déchets. Pour rappel, un groupe fermé avait été constitué de manière unilatérale par l'employeur en 2011, afin de retenir 50% de la prime de salissure dans le but de faire contribuer les salariés au coût de nettoyage des vêtements de travail.
L'attribution d'une dotation exceptionnelle de 19 440 euros pour les œuvres sociales du CSE, représentant environ l'équivalent de 90€ supplémentaire par salarié. Cette somme permettra de financer l'ensemble des dépenses liées notamment à la billetterie (tickets cinéma, entrées parcs, etc...)
La mesure d’absence rémunérée en cas d’hospitalisation d'un enfant de moins de 16 ans du salarié est étendue au conjoint*, au père ou à la mère. Le salarié bénéficiera alors de 5 journées d’absences rémunérées par l’entreprise sur présentation de justificatif délivré par l’hôpital.
*Il est entendu par le terme « conjoint(e) » les salariés mariés, Pacsés ou en concubinage. Le concubinage est défini comme une union de fait caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité entre deux personnes vivant en couple sous le même toit (même adresse).
Voici en résumé l'ensemble des éléments de l'accord signé par l'UNSA ONYX MEDITERRANEE. N'hésitez pas à revenir vers vos élus UNSA pour plus de renseignements.
20/08/2021 : Des pertes de marchés inquiétantes
Depuis plusieurs semaines, les informations reçues concernant les activités des Bouches-du-Rhône, sont de notre point de vue inquiétantes.
En effet, nous avons appris avant l'été, que la société ne répondrait pas au marché de gestion des déchetteries communautaires de la Métropole AIX-MARSEILLE-PROVENCE, sur le territoire de la Communauté du Pays d'Aix. Un marché où pourtant, nous étions les sortants.
Idem pour le marché de collecte d'ordures ménagères et de nettoiement de La Ciotat où l'entreprise n'a pas répondu non plus. Une perte d'effectifs de plus de 60 salariés et d'environ 4,5 millions d'euros par an.
La notion de sélectivité des contrats demandée par le groupe VEOLIA est en marche...
Ces derniers jours nous avons été informés que le marché de gestion des déchetteries communautaires du territoire du Pays Salonais avait été perdu.
Le cumul de ces deux marchés de gestion de déchetteries représente une perte de chiffre d'affaires d'environ 4 millions d'euros par an et l'équivalent de 22 postes (agents d'accueil, chauffeurs, encadrant et personnel administratif).
Quel avenir pour ce type de contrat ?
Nous allons rapidement être fixé car à ce jour, nous attendons la réponse de la Métropole concernant le marché de gestion des déchetteries de Marseille. Un marché qui pèse à lui seul un chiffre d'affaires de plus de 4 millions d'euros par an !
Concernant les activités du Var, les nouvelles sont aussi peu rassurantes.
Le marché du MINDEF (Ministère de le Défense) cessera le 1er octobre 2021. Un contrat historique d'environ 0,5 million d'euros par an et qui a donc été perdu.
En renouvellement à ce jour, un marché de gestion des D3E d'environ 2 millions d'euros par an et pour lequel nous attendons encore la réponse à l'appel d'offres.
Enfin le marché du SIVED (Syndicat de Valorisation et d’Élimination des Déchets) à Bignoles qui représente 0,7 million d'euros par an a aussi été perdu.
15 millions d'euros de perte de chiffre d'affaires par an!!!
A terme, quel impact sur l'organisation de l'entreprise ???
12/08/2021 : L'accord NAO 2021 en bonne voie
Depuis le 1er avril 2021, les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont été lancées.
Après 4 réunions d'échanges et d'argumentations avec la direction, une proposition que nous estimons acceptable a été faite par la direction. Elle reprend pour l'essentiel les revendications qu'a porté l'UNSA ONYX MEDITERRANEE.
Vous pouvez retrouver ici l'article précisant l'ensemble des revendications défendues par l'UNSA.
11/02/2021 : Le télétravail au coeur de la protection contre le virus
Notre cabinet conseil EXPLICITE nous informe !
LE TÉLÉTRAVAIL AU CŒUR DE LA PROTECTION CONTRE LE VIRUS
Depuis mars dernier, le télétravail est l’un des instruments principaux de protection contre la Covid19 au sein de l’entreprise. Alors que le recours à celui-ci s’érode progressivement, revenons sur les dernières actualités en la matière.
Le télétravail reste la règle
Le gouvernement l’a martelé ces derniers jours :
Le télétravail doit rester la règle pour toutes les activités qui le permettent. Le protocole sanitaire en entreprise, actualisé le 29 janvier 2021, prévoit le télétravail à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance. Il rappelle toutefois que les employeurs fixent les règles dans le cadre du dialogue social de proximité, en veillant au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés. Ainsi, pour les salariés en télétravail total, un retour en présentiel est possible un jour par semaine au maximum dès lors que le salarié en exprime le besoin et avec l’accord de l’employeur.
Le cadre du télétravail désormais précisé
L’accélération du télétravail au cours des dernières années et des derniers mois nécessite de définir un cadre de référence pour une mise en œuvre réussie. L’ANI du 26 novembre 2020, négocié entre les partenaires sociaux, revient notamment sur la nécessité d’organiser le télétravail en préservant la relation de travail avec le salarié en adaptant les pratiques managériales et en prenant en compte les situations particulières (nouveaux salariés, salariés en situation de handicap ou de fragilité…). L’organisation matérielle du télétravail est également clarifiée, notamment en matière d’équipements et d’usage des outils numériques et de prise en charge des frais professionnels. L’ANI rappelle enfin que le télétravail est mis en place dans le cadre d’un accord collectif ou d’une charte, favorisant ainsi une réflexion concertée sur le sujet.
Le rôle des élus du CSE
Le CSE a un rôle primordial à jouer, tant dans la mise en place du télétravail, que dans le suivi de son application et des conséquences sur les conditions de travail. Ainsi, les élus pourront veiller au maintien du lien social entre les salariés, s’assurer de la formation et de l’accompagnement suffisant des collaborateurs et des managers et proposer une amélioration permanente des pratiques à la direction. La Direction Générale du Travail insiste sur le rôle du CSE dans la définition des tâches « télétravaillables » et sur les modalités pratiques de mise en œuvre, dans un objectif d’ajustement des horaires et de lissage des flux de transport quotidiens.
Le renforcement des contrôles
Suite à l’érosion constatée ces dernières semaines sur le recours au télétravail, un plan de mobilisation de l’inspection du travail a été mis en œuvre le 3 février dernier pour veiller à la correcte application des règles. Les vérifications consisteront en premier lieu sur les conditions d’information et de consultation du CSE. Une vigilance accrue sera portée au secteur du BTP, aux travailleurs saisonniers des exploitations agricoles, aux commerces de détail, au secteur médico-social, aux plateformes logistiques et aux abattoirs. Les agents de contrôle devront également s’assurer, qu’en raison du couvre-feu à 18 heures, le report des heures de travail non effectuées n’a pas pour effet de supprimer le repos hebdomadaire de certains salariés, notamment dans le secteur du commerce.
Conclusion
Au-delà du sujet central du télétravail, un décret devrait paraître prochainement pour adapter les règles de la restauration collective et prendre en compte la nécessité d’une distanciation de deux mètres en l’absence de port du masque. La situation exceptionnelle que nous vivons aura au moins eu pour mérite de questionner notre rapport au travail et de permettre de l’inscrire dans une meilleure prise en compte des contraintes individuelles et des impacts environnementaux.
04/12/2020 : Prolongation du délais d'utilisation des tickets restaurants 2020
Les tickets-restaurants prolongés jusqu'à septembre 2021, annonce le ministre de l'économie.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire vient d'annoncer la prolongation du délais de validité des tickets-restaurants 2020 jusqu'à septembre 2021.
Le seuil de dépense, habituellement limité à 19 euros par jour va être doublé et porté à 38 euros!
Une démarche permettant de soutenir les restaurateurs, lourdement touchés par les mesures de restriction et de fermetures des établissements. A ce jour, la date de réouverture des restaurants reste fixée à partir du 20 janvier 2021, mais pourra être prolongée si la situation sanitaire venait à se dégrader.
10/11/2020 : L’utilisation et l’enregistrement des heures acquises dans le cadre du DIF ont changé
Les heures capitalisées au titre du Droit Individuel la Formation (DIF) peuvent être utilisées sans aucune limite dans le temps. Attention, ce n’est pas automatique.
Ces heures doivent avoir été déclarées sur le Compte Personnel de Formation (CPF) avant le 30 juin 2021.
SITUATION 1 :
Je n’ai pas encore inscrit mes heures DIF sur mon CPF :
J’ai jusqu’au 30 juin 2021 pour enregistrer ces heures. Passé ce délai, elles seront perdues.
Vous avez eu successivement plusieurs employeurs dans la même année : seule l’attestation fournie par votre dernier employeur en date est valable.
Vous avez travaillé pour plusieurs employeurs en même temps : vous additionnez les heures indiquées sur les attestations de chacun de vos employeurs.
SITUATION 2 :
J’ai déjà inscrit mes heures DIF sur mon CPF :Mes heures DIF ont été converties en euros à raison d’1 heure = 15€ et je vérifie leur conversion.
Ces heures s’ajoutent aux heures acquises au titre du CPF.
Où trouver mes heures DIF ?Sur votre bulletin de salaire de décembre 2014 ou janvier 2015
Sur une attestation spécifique transmise par votre employeur en 2015
Sur le certificat de travail remis par votre dernier employeur avant décembre 2014.
Comment inscrire mes heures CPF et DIF ?
Rendez-vous sur le site officiel moncompteactivite.gouv.frJe crée d’abord mon compte ou je me connecte sur mon compte formation s’il est déjà ouvert en me munissant de mon numéro de sécurité sociale.
Si mon compte est déjà ouvert, je vérifie que mes heures acquises au titre du DIF ont bien été enregistrées sur mon CPF.Je clique sur l’onglet « Mes droits à la formation » puis « CPF privé + DIF »
Je clique sur « Inscrire votre solde DIF »
J’inscris alors mes heures de DIF dans le champ « mon solde d’heures DIF ».
Je vois alors apparaître l’équivalence en eurosJ’enregistre !
Nota bene : je conserve bien mon attestation DIF car elle me sera demandée lors de la première validation de mon dossier de formation afin que je puisse utiliser mes heures DIF.
06/11/2020 : Les entretiens obligatoires dans l'entreprise
Notre cabinet conseil EXPLICITE nous informe !
RAPPEL DES RÈGLES
En dehors de l'entretien annuel d'évaluation qui a un caractère facultatif (mais qui est largement pratiqué), l'employeur a l'obligation d'organiser des entretiens dont certains sont liés à des situations particulières.
Il faut les répertorier afin d'ajuster les procédures et le contenu des entretiens, d’autant qu’il y a des sanctions. Pour prouver que ces entretiens ont eu lieu, la rédaction d’un compte-rendu est indispensable.
1. Entretien professionnel
Le salarié doit être, à l’embauche, informé de cet entretien. Il a pour objet d'identifier les besoins de formation du salarié, d’évoquer ses perspectives d'évolution professionnelle (qualifications et emploi) et de l’informer de la validation des acquis de l'expérience, de l’activation de son CPF (Compte Personnel de Formation) et de la possibilité d’avoir recours au conseil en évolution professionnelle.
L'entretien professionnel doit être réalisé tous les 2 ans, et proposé au retour de certaines absences :
● congé maternité,
● congé parental,
● congé d’adoption,
● arrêt maladie de plus de 6 mois…
Le salarié peut également solliciter la tenue de l’entretien à une date antérieure à la reprise de poste.
Tous les 6 ans, il est obligatoire de faire un état des lieux et de dresser un bilan du parcours professionnel du salarié ; il s’agit de vérifier que les entretiens professionnels ont bien eu lieu, que le salarié a bénéficié d'une action de formation ou a acquis des éléments de certification professionnelle par la formation ou par une validation des acquis de l'expérience ou encore a bénéficié d'une progression salariale ou professionnelle.
Il faut rédiger un compte-rendu de l'état des lieux dont une copie est remise au salarié.
● Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, l’absence d’entretien, mais également l’absence de formation au cours des 6 années précédant l’entretien « bilan », sont sanctionnées par l’abondement du CPF du salarié concerné, à hauteur de 3 000 € ;
2. Entretien avec les salariés en convention de forfait annuel en jours
L’employeur doit évoquer avec les salariés en forfait annuel en jours la charge de travail, l'articulation entre activité professionnelle et vie personnelle, la rémunération et l'organisation du travail dans l'entreprise.
Si les modalités pratiques et périodiques de ces échanges ne sont pas prévues par l’accord instituant le forfait annuel en jours, l’employeur doit organiser à minima un entretien par an pour évoquer les thèmes précités.
► Le défaut d’entretien prive le forfait annuel en jours d’effet et l’employeur est, notamment, exposé au paiement de rappel de salaires au titre des heures supplémentaires.
3. Entretien avec les salariés représentants du personnel
Au début de mandat et à sa demande, le représentant du personnel titulaire, le délégué syndical ou le salarié titulaire d'un mandat syndical, bénéficie d'un entretien individuel portant sur les modalités pratiques d'exercice du mandat au regard de son emploi.
À l'issue du mandat, si le titulaire d'un mandat syndical ou le représentant du personnel titulaire disposait d'heures de délégation représentant annuellement au moins 30 % de la durée de travail contractuelle, il bénéficie d'un entretien professionnel.
Cet entretien a vocation à recenser les compétences acquises et à préciser les modalités de valorisation de l'expérience acquise.
► Il n’y a pas de sanction légale mais le salarié pourrait obtenir des dommages-intérêts s’il démontre un préjudice.
4. Entretien avec les salariés en situation de télétravail
L'employeur doit organiser annuellement un entretien avec chaque salarié en situation de télétravail afin d'évoquer notamment les conditions d'activité et la charge du travail du salarié.
► Il n’y a pas de sanction légale mais le salarié pourrait obtenir des dommages-intérêts s’il démontre un préjudice.
En guise de conclusion,
Il est indispensable que l’employeur assure un certain nombre d’entretiens avec les salariés ; à défaut il s’expose à des sanctions. Il peut parfois y avoir matière à négociation, si la règle n’est pas respectée.
02/11/2020 : Nouveau confinement
Notre cabinet conseil EXPLICITE nous informe !
C’est le nouveau protocole national sanitaire mis à jour le 29 octobre qui préconise la mise en télétravail 5 jours sur 5 (100 %) pour tous les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs travaux à distance.
Cela étant, il doit être également rappelé que le Conseil d’Etat en a limité sa portée par une ordonnance du 19 octobre 2020 en considérant qu’il n’avait pas de valeur contraignante en ce que l’employeur pouvait mettre en place d’autres mesures.
Mais, il ne faut pas oublier que le protocole nouveau constitue tout de même un ensemble de recommandations pour l’obligation de sécurité de l’employeur.
Si un employeur n’appliquait pas les mesures prévues par le protocole national, il devra toutefois prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de la santé et de la sécurité de ses salariés.
Au regard de ce qui est affiché par le Gouvernement comme un véritable risque sanitaire, il est bien évident que tout employeur a intérêt à envisager l’application du protocole, lequel, pour cette nouvelle vague, outre la généralisation du télétravail, prescrit trois autres mesures :
pour les actions qui ne peuvent pas être réalisées en télétravail, l’aménagement des horaires de travail afin de limiter l’affluence aux heures de pointe,
l’information des salariés de l’existence de l’application « Tous AntiCovid » pour détecter les cas Covid,
la proposition par l’employeur pour les salariés volontaires d’actions de dépistage (test sérologique).
Les élus devront donc être attentifs sur le mise en place par l’employeur des mesures suivantes:
Si c’est possible, le télétravail,
Aménagement des horaires en prévoyant des arrivées par roulement,
Procéder à l’information sur l’application « Tous AntiCovid »,
Proposer des tests de dépistage pour les salariés qui le souhaitent,
Signaler tout salarié qui présente des symptômes ou a été en contact avec une personne testée positive.
06/10/2020 : Procédure relative à l'accompagnement des personnes dont les résultats des tests sont positifs à la présence du Coronavirus ou symptomatiques
N'hésitez pas à contacter vos élu.e.s UNSA pour un meilleur accompagnement dans le respect de vos droits.